Mon travail tire son origine d’un constat brutal et tragique : celui d’une perte de repère, d’une incompréhension du monde tel qu’il se matérialise actuellement. Institutions, morale, économie, tout semblait à mes yeux se fragmenter en un nombre infini de petits résidus, fragments épars dont je n’étais qu’imparfaitement capable de pénétrer le sens.
Je cherchais donc un ultime point d’accroche, une entité capable de permettre de conserver un lien avec le monde, de rentrer en communication avec mes semblables. C’est le corps humain, réceptacle de la conscience et en même temps objet vivant parmi les êtres naturels que je devais trouver une piste.
En effet, c’est à travers l’observation du corps que mon projet débutait : rendre la musculature, les émotions, la matière sensible de la peau. Le corps en tant que point central, en tant qu’ultime repère pour la conscience perdue devant la nature aux espaces infinis.
Mon travail essaye donc avec humilité de redonner le lien entre l’homme, sa conscience et la nature à travers l’observation du corps. Mais il tente aussi de redonner du lien entre les différentes époques. Pour cette raison l’étude des procédés et techniques anciennes m’est tout à fait primordiale.Je recherche à comprendre la matière, à rentrer dans un rapport d’intimité avec elle afin de mieux la respecter et la mettre en oeuvre.
Un art figuratif donc, mais qui s’attache autant à l’observation qu’à l’expressivité des émotions et au travail de la matière. C’est par cette voie que j’ai décidé de tenter de rentrer en contact avec le monde et avec mes congénères, dans l’espoir d’établir un contact, un lien, un mouvement…
Je cherchais donc un ultime point d’accroche, une entité capable de permettre de conserver un lien avec le monde, de rentrer en communication avec mes semblables. C’est le corps humain, réceptacle de la conscience et en même temps objet vivant parmi les êtres naturels que je devais trouver une piste.
En effet, c’est à travers l’observation du corps que mon projet débutait : rendre la musculature, les émotions, la matière sensible de la peau. Le corps en tant que point central, en tant qu’ultime repère pour la conscience perdue devant la nature aux espaces infinis.
Mon travail essaye donc avec humilité de redonner le lien entre l’homme, sa conscience et la nature à travers l’observation du corps. Mais il tente aussi de redonner du lien entre les différentes époques. Pour cette raison l’étude des procédés et techniques anciennes m’est tout à fait primordiale.Je recherche à comprendre la matière, à rentrer dans un rapport d’intimité avec elle afin de mieux la respecter et la mettre en oeuvre.
Un art figuratif donc, mais qui s’attache autant à l’observation qu’à l’expressivité des émotions et au travail de la matière. C’est par cette voie que j’ai décidé de tenter de rentrer en contact avec le monde et avec mes congénères, dans l’espoir d’établir un contact, un lien, un mouvement…